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Le jeûne intermittent

Appelé AGNI dans la pratique ayurvédique, le jeûne intermittent est revenu sur le devant de la scène dans les années 2010 grâce à des découvertes étonnantes.

Jeûne intermittent

Dans un monde où les tendances alimentaires vont et viennent, une approche a réussi à résister à l’épreuve du temps et à captiver l’imagination des chercheurs et des passionnés : le jeûne intermittent. Cette pratique intrigante, dont les racines remontent à travers les siècles de l’histoire, a su conquérir le monde du fitness ces dernières années.

La simple mention du jeûne en tant qu’outil de développement musculaire suscite généralement l’étonnement. En effet, tout passionné de fitness peut constater que l’accent est souvent mis sur la fréquence des repas pour augmenter à la fois le volume musculaire et la force. Cette approche peut sembler à l’opposé de la pratique sportive, notamment de la musculation.

Maintenant, pour vraiment comprendre comment le jeûne intermittent peut jouer un rôle clé dans le développement musculaire et la forme physique globale, il est essentiel de plonger dans les détails de ce qu’est réellement le jeûne intermittent et comment il fonctionne.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?

Le jeûne intermittent est une approche alimentaire qui se concentre sur le moment où l’on mange plutôt que sur les aliments que l’on consomme. Il s’agit d’un modèle alimentaire qui alterne entre des périodes de repas et de jeûne où l’on restreint volontairement les périodes pendant lesquelles on s’autorise à manger, avec différentes méthodes déterminant la durée et la fréquence de ces cycles.

Cela n’a donc rien à voir avec la quantité de calories ingérée, car il est possible de pratiquer le jeûne intermittent et soit, être en surplus calorique (et gagner du poids) ou être en déficit calorique (et perdre du poids).

Maintenant que nous avons établi ce qu’est le jeûne intermittent, intéressons-nous aux différentes méthodes qu’il est possible d’appliquer et examinons leurs effets sur la santé en fonction de la durée du jeûne. Chacune de ces méthodes offre des avantages croissants pour la santé, mais peuvent être difficiles à maintenir en fonction de la période de jeûne et du régime alimentaire adopté.

Les différents types de jeûne intermittent et leurs effets

Les effets du jeûne intermittent varient en fonction de sa durée. À mesure que l’on prolonge la période de jeûne, les effets s’intensifient, et des mécanismes de survie entrent en action. Ce sont justement ces mécanismes que nous cherchons à activer de manière contrôlée pour exploiter leurs bienfaits sur la santé.

De 4h à 6h après manger

Cette phase représente la fin de la digestion, également connue sous le nom de phase anabolique. À ce stade, les nutriments circulant dans le sang sont encore abondants, issus de la récente absorption des aliments. Cependant, c’est précisément à ce moment que le taux de glucose dans le sang commence à diminuer progressivement, car les cellules absorbent activement ces nutriments pour les utiliser comme source d’énergie et pour diverses fonctions métaboliques.

En parallèle, l’insuline, l’hormone responsable de la régulation du glucose, commence à décliner. Cette diminution de l’insuline signale aux cellules de commencer à puiser dans leurs réserves de glycogène et, plus tard, dans les graisses corporelles pour maintenir un niveau énergétique stable. De manière concomitante, le glucagon, une hormone antagoniste à l’insuline, commence à augmenter. Cette montée du glucagon stimule le foie à libérer du glucose supplémentaire dans la circulation sanguine, soutenant ainsi le maintien de la glycémie dans une fourchette normale.

Cette transition entre la phase anabolique et la phase post-absorptive est un exemple fascinant de la manière dont notre corps s’adapte pour maintenir l’équilibre et répondre à nos besoins énergétiques changeants.

De 6h à 12h après manger

Alors que le processus de digestion touche à sa fin et que votre estomac se vide, l’hormone de la faim, la ghréline, augmente, intensifiant la sensation de faim. Cela marque la transition de la phase post-absorptive à la phase de jeûne du jeûne intermittent, un moment crucial où le corps subit des changements significatifs en réponse à l’absence de nutriments entrants.

Pendant cette phase, le système digestif ralentit, lui permettant de se reposer et de récupérer. Cette réduction de l’activité digestive peut entraîner une diminution des ballonnements et des gonflements, procurant un soulagement digestif.

Parallèlement, la pression artérielle commence à diminuer, contribuant ainsi à une meilleure santé cardiovasculaire. Cette baisse de la pression sanguine fait partie de l’effort du corps pour économiser de l’énergie et l’allouer aux fonctions essentielles.

De plus, cette transition déclenche divers changements hormonaux. Le cortisol, l’hormone du stress, commence à augmenter, tout comme la noradrénaline (NorE) et l’hormone de croissance (HGH). Ces changements hormonaux peuvent améliorer la réponse de votre corps au stress, renforcer votre attention et soutenir la préservation des tissus musculaires.

Pendant que votre corps entre dans cet état de jeûne, il tire principalement son énergie des réserves de graisse, favorisant ainsi la perte de gras. Votre taux métabolique augmente, rendant la combustion des graisses plus efficace. Le corps s’adapte pour fonctionner principalement avec les réserves de graisse, anticipant une absence continue de nutriments entrants.

Cette phase est également marquée par une diminution des niveaux d’insuline, favorisant l’utilisation de la graisse comme source d’énergie et contribuant au potentiel de perte de poids du jeûne intermittent. À mesure que l’insuline diminue, le glucagon, un antagoniste de l’insuline, commence à augmenter. Cette modification hormonale déclenche la libération de glucose supplémentaire par le foie, contribuant ainsi au maintien de la glycémie stable pendant la période de jeûne.

Un autre effet remarquable de cette transition est l’augmentation du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Le BDNF favorise la neurogenèse et encourage la création de nouvelles connexions neuronales, ce qui peut bénéficier à la fonction cérébrale et à la santé mentale.

La transition de la phase post-absorptive à la phase de jeûne est un exemple fascinant de la manière dont notre corps s’adapte pour maintenir l’équilibre, réguler la dépense énergétique et optimiser la santé globale. Elle illustre l’interaction complexe de divers processus physiologiques lors du jeûne intermittent.

Le jeûne Intermittent 16-8 (de 12h à 16h après manger)

Le jeûne intermittent 16-8 est l’une des méthodes les plus couramment utilisées pour pratiquer le jeûne intermittent. Cette approche est relativement simple à suivre et offre de nombreux avantages métaboliques.

Pendant la période de jeûne de 16 heures, le corps passe de la phase post-absorptive à la phase de gluconéogenèse. Au cours de cette période, les réserves de glycogène se vident progressivement, et le corps commence principalement à utiliser les graisses comme source d’énergie. Cette transition s’accompagne d’une augmentation de la production de cétones, qui peuvent réduire les fringales (la ghréline diminue), augmenter les niveaux d’énergie et améliorer les capacités cognitives (les cétones sont une source d’énergie appréciée par les cellules nerveuses).

Une autre composante essentielle de ce processus est l’autophagie. Il s’agit d’un mécanisme de nettoyage cellulaire au cours duquel le corps recycle les protéines en excès ou défectueuses. Par exemple, il peut convertir les excédents de peau chez les personnes ayant perdu du poids rapidement en énergie, ce qui contribue à maintenir un équilibre énergétique.

En résumé, le jeûne intermittent 16-8 est une méthode populaire qui offre des avantages métaboliques significatifs. Elle permet au corps de passer d’une phase de stockage de glycogène à une utilisation accrue des graisses pour l’énergie, favorise la production de cétones, et stimule l’autophagie, contribuant ainsi à une meilleure santé globale.

Il est important de noter que plus votre alimentation quotidienne est riche en glucides, plus la corps possède des réserves de glycogène (dans la limite de 24heures). Pour les personnes ayant une alimentation riche en gras, ces réserves sont un peu moins importantes.

De 16h à 24h après manger

Entre les 16 et 24 heures de jeûne, une cascade de changements physiologiques complexes se produit dans le corps. Alors que les réserves de glycogène diminuent considérablement, le corps change sa source d’énergie principale pour se tourner entièrement vers les graisses. Cette phase se caractérise par une réduction des taux de dégradation des protéines, un processus essentiel pour préserver la masse musculaire.

Simultanément, le corps déclenche une augmentation de la production d’antioxydants endogènes, ce qui entraîne une diminution de l’inflammation et réduit le risque de maladies chroniques. Les gènes responsables de la production d’antioxydants (PGC 1-alpha et Nrf2) régulent également la biosynthèse de mitochondries. Comme il sont activés par le jeûne, on observe également une augmentation de la densité de mitochondries, ce qui rend la production d’énergie plus efficace.

L’autophagie, un système de recyclage cellulaire, s’intensifie pendant cette période, devenant un acteur majeur dans l’amélioration de la santé globale.

Le début de la cétose est une caractéristique significative au cours de cette fenêtre de jeûne. À mesure que les réserves de glycogène dans le foie diminuent, le corps compense en créant du glucose à partir des protéines. Le passage de l’énergie de la digestion au recyclage prépare le terrain pour une autophagie accrue, un processus où le corps décompose et recycle les composants cellulaires endommagés.

Les fringales diminuent, et les niveaux d’énergie augmentent, ayant un impact positif sur les capacités cognitives. De plus, à mesure que l’inflammation diminue, le corps connaît une augmentation des niveaux d’hormone de croissance humaine (HGH) et de noradrénaline (NorE), favorisant davantage d’améliorations physiologiques et métaboliques.

Tout au long de cette phase de jeûne, le principal régulateur de l’autophagie, la mTor, est efficacement géré. Le foie commence à produire des cétones, qui servent de source alternative de carburant pour le cerveau. Cela permet non seulement de maintenir la fonction cognitive, mais contribue également à augmenter les niveaux d’énergie et le bien-être général.

En résumé, la fenêtre de jeûne de 16 à 24 heures déclenche une multitude de processus transformateurs. Elle change la source d’énergie du corps pour le tourner vers les graisses, réduit l’inflammation, améliore l’autophagie, initie la cétose et se traduit par des améliorations cognitives et métaboliques. Cette combinaison complexe d’ajustements physiologiques reflète l’adaptabilité et la résilience remarquables du corps humain pendant les périodes de jeûne.

De 24h à 36h après manger

Entre les 24 et 36 heures de jeûne, une série de processus physiologiques clés se produisent dans le corps, résultant en une transformation significative de l’état métabolique.

Tout d’abord, les réserves de glycogène dans le corps sont extrêmement faibles à ce stade, ce qui signifie que le principal carburant pour le corps devient exclusivement les graisses. En conséquence, les taux de dégradation des protéines diminuent, ce qui est essentiel pour préserver la masse musculaire.

Le corps entre pleinement en cétose, un état où il brûle les graisses de manière intensive. Le foie produit des cétones pour alimenter le cerveau, garantissant un approvisionnement en énergie stable. Cette transition dans le métabolisme se traduit par une diminution de l’appétit, en partie due à la réduction des niveaux d’ghréline, l’hormone de la faim.

L’augmentation du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) est un autre aspect positif de ce stade de jeûne. Cela favorise la neurogenèse, la création de nouvelles connexions neuronales, ce qui peut entraîner une amélioration de la mémoire et des fonctions cognitives.

L’autophagie, le processus de recyclage cellulaire, est particulièrement active entre 24 et 36 heures de jeûne. Pendant cette période, les cellules anciennes et endommagées sont décomposées, tandis que de nouvelles cellules se forment. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes en surpoids, car elles ont souvent un excès de protéines (environ 20 à 30 %) à dégrader.

De plus, l’autophagie permet une réparation cellulaire accrue, réduisant ainsi le stress oxydatif causé par des facteurs environnementaux. La diminution des protéines mal repliées contribue également à une meilleure santé cellulaire.

En résumé, entre 24 et 36 heures de jeûne, le corps connaît une série de changements métaboliques et cellulaires significatifs. Il s’adapte à l’utilisation exclusive des graisses comme source d’énergie, réduit l’appétit, augmente la production de BDNF, favorise l’autophagie et la réparation cellulaire, et améliore la mémoire et les fonctions cognitives. Cette période est particulièrement propice à l’autophagie et à la régénération cellulaire, contribuant ainsi à une meilleure santé globale.

On s’éloigne petit à petit du jeûne intermittent et on se rapproche plus du jeûne prolongé.

De 36h à 48h après manger

Entre les 36 et 48 heures de jeûne, le corps continue de traverser des phases de changement significatives qui impactent sa santé et ses performances de manière positive.

En premier lieu, le corps reste en état de cétose, ce qui signifie qu’il brûle principalement les graisses pour obtenir de l’énergie. Les niveaux d’insuline restent bas, mais les capteurs d’insuline sont activement engagés. Cette combinaison favorise un environnement métabolique propice à la combustion des graisses.

L’autophagie, le processus de nettoyage cellulaire, est encore plus active à ce stade. Les cellules, organelles et protéines endommagées et défectueuses sont davantage recyclées, libérant dans le sang des acides aminés et contribuant à la réduction de l’inflammation. Le pic d’hormone de croissance humaine (HGH) à ce stade est remarquable. Cette hormone joue un rôle essentiel dans la réparation cellulaire ainsi que dans la préservation de la masse musculaire.

En conséquence, on observe une régénération cellulaire approfondies, améliorant ainsi le fonctionnement global, tandis que les capacités cognitives atteignent leur pic.

Au delà de 48h

Après 48 heures de jeûne, le corps continue de révéler des mécanismes de régénération étonnants, en particulier en ce qui concerne le système immunitaire.

Le jeûne prolongé stimule la production de cellules souches immunitaires. Ces cellules souches jouent un rôle vital dans la régénération et le renforcement du système immunitaire. Elles contribuent à la création de nouvelles cellules immunitaires, ce qui peut améliorer la réponse globale du système immunitaire face aux infections et aux maladies.

Ce pic d’activation des cellules souches immunitaires est un mécanisme fascinant que le corps met en place pour renouveler et fortifier son système de défense naturel. Cela peut expliquer pourquoi certaines personnes rapportent une amélioration de leur résistance aux infections après des périodes de jeûne prolongé.

Au bout d’une semaine

À partir d’une semaine de jeûne prolongé, un processus inquiétant pour les amateurs de fitness commence à s’accélérer : le catabolisme musculaire. Le catabolisme musculaire est le processus par lequel le corps décompose les tissus musculaires pour obtenir de l’énergie, en raison de la pénurie de ressources provenant de la nourriture.

À quoi faut-il faire attention pendant un jeûne ?

Comme mentionné précédemment, le jeûne intermittent offre de nombreux avantages. Cependant, ces effets positifs s’accompagnent inévitablement de défis potentiels, lesquels peuvent présenter des risques s’ils ne sont pas gérés de manière appropriée.

Ces risques sont plus prononcés lors de jeûnes de moyenne et longue durée, mais peuvent également se manifester dans les jeûnes de courte durée si l’alimentation globale n’est pas équilibrée. Ils découlent d’une carence en micronutriments.

Contrairement au protéines qui peuvent être recyclées et au glucides qui peuvent être stockés, le corps ne peut pas mettre de côté les oméga-3 ni les micronutriments (vitamines et minéraux). Le jeûne intermittent ne va faire qu’exacerber ces déficits, alors qu’ils peuvent être évités avec une bonne alimentation.

Les symptômes sont :

  • Vertiges
  • Évanouissements
  • Fatigue
  • Éruptions Cutanées
  • Crampes musculaires
  • Palpitations
  • Sensation de Froid

Les principaux minéraux qui ont tendance à diminuer pendant le jeûne intermittent sont le sodium, le potassium et le magnésium, pour différentes raisons. Les deux premiers sont indispensables pour le bon fonctionnement du système nerveux, alors que le dernier est un composant incontournable pour permettre au corps d’utiliser le gras stocké comme source d’énergie. De plus, en ayant du sodium dans votre système pendant un jeûne, vous allez augmenter la rétention d’eau et préserver le précieux magnésium.

Les autre micronutriments essentiels pour jeûner convenablement sont les vitamines B. Ce sont tous des éléments solubles dans l’eau, ce qui fait qu’ils se diluent plus rapidement pendant un jeûne (puisque les reins vont expulser plus d’eau que d’habitude).

Les vitamines les plus importantes sont la B1 et la B12. La vitamine B1 est nécessaire pour le métabolisme du glucose, et la B12 pour le bon fonctionnement du système nerveux, et cardiaque.

De manière générale, pour éviter les effets indésirables du jeûne intermittent, il “suffit” d’avoir une alimentation qui apporte au corps tous les macro et micronutriments dont il a besoin au quotidien. De cette manière, profiter des effets positif du jeûne intermittent peut se faire sans a priori.

Qu’est-il est possible de consommer pendant un jeûne intermittent ?

Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, consommer des aliments spécifiques pendant un jeûne peut être bénéfique, à la fois pour les débutants et les jeûnes prolongés. Mais que signifie réellement cette approche ?

Généralement, le jeûne est interprété comme le fait de s’abstenir de tout apport alimentaire. Cet aspect est très présent dans les pratiques religieuses. Cependant, comme nous l’avons précédemment exploré, à mesure que la période de jeûne s’allonge, de nombreux mécanismes biologiques essentiels entrent en jeu. Typiquement, dès que l’on consomme de la nourriture ou des boissons, des processus comme l’activation de l’insuline et de la mTor sont déclenchés, interrompant ainsi ces mécanismes.

Mais il existe des aliments et des boissons qui, lorsqu’ils sont consommés en petites quantités, ne vont pas entraîner une réponse significative de l’insuline et de la mTor. Bien que cela ne corresponde plus strictement à un jeûne dans le sens classique, sur le plan physiologique, les effets bénéfiques du jeûne persistent.

Une précision importante : si, pendant un jeûne, vous ne vous sentez pas au meilleur de votre forme, il est probable que vous souffriez d’une carence en micronutriments (vitamines et minéraux). Contrairement aux macronutriments, qui peuvent être stockés et utilisés par le corps, les micronutriments doivent être fournis de manière régulière.

Les aliments favorables au jeûne sont donc ceux qui apportent une concentration élevée de micronutriments, tout en étant peu caloriques en termes de macronutriments. Ils permettent de maintenir les effets bénéfiques du jeûne tout en assurant des apports nutritionnels appropriés.

En ce qui concerne les micronutriments, il y en a un en particulier à éviter : la vitamine E en tant qu’antioxydant. Les antioxydants ne sont pas nuisibles, bien au contraire, et ils n’interrompent pas les mécanismes du jeûne. Alors, pourquoi devrait-on les éviter ? C’est simplement parce qu’au cours d’un jeûne, le corps met en marche son propre système de défense contre les oxydants et les radicaux libres. En apportant des antioxydants de l’extérieur, le processus naturel de renforcement de l’organisme est entravé et n’a donc pas la possibilité de se renforcer.

Les Boissons pro Jeûne Intermittent

Pour rester hydraté pendant un jeûne, plusieurs choix sont disponibles. En fonction de des besoins et du moment de la journée (ou de la nuit), ces boissons peuvent faire la différence.

Eau

Pendant le jeûne, maintenir une hydratation adéquate est essentiel. Boire de l’eau est primordial. Ajouter une pincée de sel d’Himalaya à l’eau peut aider à améliorer la rétention hydrique. Il est également possible d’ajouter du vinaigre de cidre. Il contient très peu de glucides (0.07g/100 mL) et aide a stabiliser la glycémie, diminuer la faim, augmenter la sensibilité à l’insuline, l’énergie et la perte de gras.

Les eaux infusées aux fruits ou aux légumes offrent une source de nutriments non caloriques, améliorant ainsi l’expérience du jeûne.

Café

Le café est une boisson intéressante pour le jeûne intermittent puisque la caféine va diminuer les effets de l’hormone de la faim, et permettre de moins ressentir les effets psychologique du jeûne.

Thé / tisane

Le thé apporte les mêmes bénéfices que le café, car il est riche en caféine (surtout le thé vert). Les différents types de thés vont permettre d’apporter en plus des phytonutriments qui aideront l’organisme à lutter contre les attaques extérieures. Ils ont également comme caractéristique de diminuer la ghréline, l’hormone de la faim, et permettre de diminuer l’envie de manger.

  • Thé vert
  • Thé noir
  • Thé oolong
  • Thé à la menthe
  • Thé de feuilles de moringa séchées (excellent pour tous les micronutriments)
  • Tisane de pousse de brocolis et de moutarde (pour le sulforaphane qui augmente les effets de l’autophagie)

Les Bouillons

Ils ont l’avantage de réhydrater le corps et de contenir des minéraux et vitamine solubles dans l’eau qui permettent d’augmenter la durée de jeûne, et de repousser les effets secondaire de celui-ci. Ils sont très pratiques pendant les jeûnes de longue durée.

Les aliments pro Jeûne Intermittent

À ce jour, aucune étude concluante n’a identifié de manière définitive un aliment spécifique qui ne rompt pas le jeûne lorsqu’il est consommé. Les recherches effectuées sur les aliments et leurs effets sur l’état de jeûne n’ont pas fourni de preuves concrètes étayant l’existence d’un aliment qui maintient systématiquement le corps en état de jeûne après ingestion.

Plusieurs d’entres elles ont examiné l’impact de divers aliments sur les changements physiologiques survenant pendant le jeûne ; cependant, aucune n’a trouvé un aliment unique qui évite de déclencher des modifications métaboliques ou des réponses d’insuline, maintenant le corps dans un état de jeûne post-consommation.

Comment Rompre un jeûne ?

L’étymologie du mot ‘déjeuner’, dérivé du latin ‘disjejunare’ signifiant ‘rompre le jeûne’, révèle la place implicite du jeûne comme un élément inhérent du quotidien. Cette perspective historique montre le jeûne comme une composante coutumière et habituelle de l’existence humaine. La portée de ce terme devient particulièrement évidente à l’approche de la fin de la période de jeûne. Rompre le jeûne représente une transition cruciale, avec des méthodes variant considérablement en fonction des durées, entre les jeûnes courts et prolongés.

Le jeûne réduit considérablement l’activité du système digestif, offrant un précieux repos à l’intestin et réduisant le stress associé à l’absence d’apport alimentaire. Cette pause digestive permet à l’intestin de se régénérer, inversant les problèmes de perméabilité intestinale, tout en réinitialisant l’équilibre de la flore bactérienne. Cependant, la transition du jeûne à l’alimentation, connue sous le nom de « reprise alimentaire », nécessite une attention particulière en raison de complications potentielles, telles que le syndrome de renutrition, caractérisé par des déséquilibres électrolytiques.

Le processus de reprise alimentaire après un jeûne est essentiel pour favoriser la restauration du microbiote. La repopulation du microbiote implique l’introduction d’aliments favorisant la restauration d’un équilibre bactérien sain. L’utilisation de probiotiques et d’aliments fermentés aide à optimiser la flore bactérienne intestinale.

Comprendre les meilleures pratiques pour rompre un jeûne est primordial. Introduire progressivement des aliments, surtout après de longs jeûnes, est crucial. Il est essentiel d’éviter les changements brusques pour prévenir les chocs du système digestif et favoriser une transition en douceur vers une alimentation régulière. La gestion des types et des quantités d’aliments permet au corps de s’adapter plus confortablement à la reprise de l’alimentation.

Rompre un jeûne court

Le jeûne intermittent de courte durée représente une durée de 10 à 24 heures sans manger.

Pour rompre un jeûne court, il est important de le faire de manière progressive et en toute conscience. La clé est de réhabituer le corps à consommer des repas réguliers sans submerger le système digestif. Commencez par opter pour des aliments facilement digestibles pour initier le processus de reprise de l’alimentation. De petite portion d’aliments riches en protéines (idéalement 30g) comme des œufs, un petit morceau de poulet ou une portion de poisson peuvent être bénéfiques. Cela aide à stimuler la mTOR, soutient la croissance musculaire et restaure les niveaux d’énergie sans provoquer de pic soudain d’insuline.

Inclure une quantité modérée de graisses saines comme de l’avocat ou des noix peut compléter les protéines et contribuer davantage à maintenir la satiété. Les légumes, en particulier ceux qui sont cuits à la vapeur ou légèrement cuits, peuvent être introduits pour fournir des nutriments essentiels et des fibres. Ces éléments garantissent une transition douce de l’état de jeûne à un régime alimentaire normal.

Une approche progressive pour réintroduire les aliments après un jeûne court implique d’être attentif aux réactions de votre corps. Il est conseillé de surveiller comment il réagit à chaque type d’aliment réintroduit pendant le processus de reprise de l’alimentation. Passer de petites portions facilement digestibles à des repas plus consistants au cours de quelques heures aide à prévenir tout inconfort digestif potentiel.

Une hydratation adéquate pendant cette période est également cruciale. Considérez l’incorporation d’aliments hydratants comme des fruits riches en eau ou des bouillons pour assurer une hydratation adéquate du corps après la période de jeûne. Dans l’ensemble, l’accent est mis sur la réintroduction des nutriments et des sources d’énergie de manière réfléchie pour soutenir l’adaptation du corps à un régime alimentaire régulier.

Rompre un jeûne long

On considère généralement qu’un jeûne long commence à partir de 36 heures sans manger.

Quand il s’agit de rompre un jeûne prolongé, la clé est d’adopter une approche graduelle et prudente pour réintroduire les aliments et stimuler le système digestif en douceur. Commencez en privilégiant des aliments liquides ou semi-liquides pour amorcer la transition.

La première étape peut consister à prendre du bouillon riche en glycine, aidant à restaurer l’intestin et à préparer progressivement l’estomac à recevoir des aliments plus substantiels. Pour ceux qui suivent un régime végétarien, une alternative pourrait être un bouillon de légumes, avec des graines de courge, chanvre ou tournesol, aussi riches en glycine.

Ensuite, introduisez des aliments prébiotiques ou probiotiques pour soutenir la santé intestinale. Par exemple, une combinaison d’avocat avec de la choucroute, également saupoudrée de graines de chanvre et de chia, peut fournir les nutriments prébiotiques nécessaires. Cela aide à nourrir les bactéries intestinales bénéfiques après la période de jeûne prolongé.

Après avoir testé les réactions de votre organisme à ces aliments, vous pouvez passer à des légumes cuits à la vapeur pour apporter des nutriments tout en continuant à ménager le système digestif. Si tout se passe bien, vous pouvez ensuite inclure des protéines, mais de manière modérée.

Pour un jeûne prolongé, la reprise alimentaire devrait être progressive sur plusieurs heures, permettant ainsi au corps de s’adapter en douceur à l’apport alimentaire. L’hydratation reste cruciale, alors envisagez des aliments riches en eau, des fruits juteux (pastèque par exemple) ou des boissons non sucrées pour maintenir un équilibre hydrique approprié. L’objectif est d’offrir au corps un retour progressif à une alimentation régulière, en veillant à ce que les aliments choisis favorisent une digestion aisée tout en fournissant les nutriments nécessaires pour une récupération optimale après un jeûne prolongé.

Conclusion

En somme, le jeûne intermittent offre une multitude de bienfaits pour la santé, mais son approche nécessite une réflexion précautionneuse.

Comme évoqué, une alimentation équilibrée au quotidien se révèle essentielle pour éviter les complications liées à cette pratique. L’accent mis sur l’apport adéquat en micronutriments tels que le sodium, le potassium, le magnésium et les vitamines B se révèle crucial pour maintenir le bon fonctionnement du corps pendant les périodes de jeûne. En s’assurant d’une alimentation complète et équilibrée, les bénéfices du jeûne intermittent peuvent être pleinement exploités sans compromettre la santé à long terme.

De plus, l’entrainement physique permet d’activer les nombreux avantages du jeûne intermittent, comme le montre cette étude. Pour en savoir plus sur les effets du l’activité sportive sur le corps et ses bénéfices, notre article sur le sujet l’aborde plus en profondeur.

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