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Testostérone

Optimisez votre niveau de testostérone avec l'alimentation et profitez de tous les bénéfices qu'elle peut vous apporter.

Testostérone

La testostérone est un sujet de premier ordre dans la communauté sportive.

La testostérone, un pilier au sein de la communauté sportive, occupe une place centrale dans les discussions sur la performance physique et le développement musculaire. En tant qu’hormone jouant un rôle clé dans diverses fonctions physiologiques, son impact transcende la simple croissance musculaire, influençant les niveaux d’énergie, l’endurance et les compétences sportives globales des individus.

Il est important de comprendre pourquoi et comment est-ce qu’elle en est arrivé à ce point et quelles peuvent être les solutions pour en profiter sans avoir à faire face aux complications qui peuvent arriver en cas d’excès.

Qu’est-ce que la testostérone ?

La testostérone est une hormone stéroïdienne anabolisante principalement synthétisée dans les gonades masculines.

Ce processus est initié par la libération de l’hormone de libération des gonadotrophines (GnRH) par l’hypothalamus, situé dans le cerveau.

La GnRH signale ensuite à l’hypophyse antérieure de libérer l’hormone lutéinisante (LH) et l’hormone folliculostimulante (FSH).

La LH va transformer le cholestérol en testostérone via un processus complexe qui se produit dans les cellules de Leydig.

Une fois sécrétée, la testostérone va influencer plusieurs organes :

  • Les tissus adipeux,
  • Les muscles,
  • Le foie,
  • Les os,
  • La peau.

En fonction de la quantité de testostérone en circulation dans le corps, les effets seront plus ou moins importants, entre autre sur la densité osseuse ou la croissance musculaire.

Quel est le taux normal de testostérone chez l’homme ?

Le niveau normal de testostérone peut varier en fonction de facteurs tels que l’âge, le sexe et la santé individuelle.

Chez les hommes adultes, les niveaux typiques de testostérone totale se situent généralement entre 300 et 1 000 nanogrammes par décilitre (ng/dL). Cependant, il est crucial de noter que ce qui est considéré comme “normal” peut varier d’un laboratoire à l’autre, et des variations individuelles existent.

La testostérone totale se décompose en 3 parties :

  • La testostérone libre ~2%,
  • celle transportée par l’albumine (faiblement liée et disponible moins facilement que la testostérone libre) ~50%,
  • celle transportée par la SHBG (sex-hormone binding globuline, ou globuline liant les hormones sexuelles), plus fortement liée ~ 48%.

La testostérone biodisponible reflète la testostérone qui est facilement disponible et capable d’agir sur les tissus. Il est logique que la testostérone libre entre dans cette catégorie, puisqu’elle peut se lier aux récepteurs cellulaires à sa guise.

Mais la testostérone liée à l’albumine est également considérée comme biodisponible. En effet, la liaison testostérone-albumine est facilement réversible, ce qui signifie que la testostérone passe fréquemment d’une forme active à une forme inactive. Cet effet est plus important chez les hommes, car une plus grande proportion de leur testostérone se lie à l’albumine.

La testostérone restante est liée à la SHBG et cette liaison est plus sécurisée. Cela signifie que des niveaux élevés de SHBG peuvent réduire les niveaux de testostérone libre et biodisponible

Il est tout à fait possible d’avoir un taux de testostérone totale élevé tout en ayant un taux de testostérone libre très faible, ce qui peut déclencher des symptômes associés à un faible taux de testostérone.

L’inverse est également vrai : les niveaux de testostérone totale peuvent paraître faibles lorsque les niveaux de testostérone libre se situent dans la plage normale. Cela se voit le plus souvent chez les hommes dans le développement d’une résistance à l’insuline (obésité ou diabète), qui entraîne souvent une baisse des taux de SHBG. Par conséquent, moins de testostérone est liée aux protéines.

Pourquoi optimiser son taux de testostérone ?

Pour tout sportif, professionnel ou amateur, la testostérone est un axe d’amélioration constamment développé, pour un raison bien précise.

L’étude la plus célèbre sur cette hormone a été réalisée en 1996 par Bhasin et al. Ils ont réparti 43 sujets en 4 groupes :

  • Groupe 1 : sans entrainement ni stéroïdes,
  • Groupe 2 : avec entrainement, sans stéroïdes,
  • Groupe 3 : avec entrainement ET stéroïdes,
  • Groupe 4 : sans entrainement, AVEC stéroïdes.

Après 10 semaines, les résultats étaient les suivants :

  • Groupe 1 : gain de masse musculaire négligeable,
  • Groupe 2 : 2 kg de gains de masse musculaire,
  • Groupe 3 : 6 kg de gains de masse musculaire,
  • Groupe 4 : 3,2 kg de gains de masse musculaire.

On se rend compte que même sans entrainement, le groupe 4 a expérimenté un gain de masse musculaire de 1,6 fois supérieur au groupe 2 qui s’est entrainé sans stéroïdes.

Mais de quelles quantités parle-t-on ici ?

Le protocole de cette étude a fixé les injections de testostérone à 600 mg par semaine.

Pour se représenter à quoi cela équivaut, prenons l’exemple de la limite naturelle biologique admise par la communauté scientifique qui est de 1000 ng/dL de sang.

Un adulte possède environ 5L de sang au total. En supposant qu’il ait un taux de testostérone naturellement élevé, cela signifie qu’il possède en moyenne 0,05 mg de testostérone en circulation permanente dans son corps.

Selon cette autre étude réalisée sur 61 hommes en bonne santé entre 18 et 35 ans, une dose hebdomadaire de 600 mg équivaut à un taux moyen de testostérone d’environ 2370 ng/dL de sang. Cela représente une testostéronémie 2,37 fois supérieure au taux naturel maximal.

Au final, ces deux études permettent de comprendre qu’un taux élevé de testostérone permet d’augmenter non seulement la masse, mais aussi le volume musculaire, avec, ou sans entrainement.

La seconde étude permet en plus de se rendre compte qu’un taux de testostérone légèrement supérieur à la fourchette normale (environ 1300 ng/dL) est suffisant pour obtenir de bons résultats au niveau de la force et du volume musculaire, comparé à un taux de la tranche basse (300 ng/dL).

Il existe cependant une hiérarchie entre les différentes personnes qui souhaite optimiser leur testostérone.

  • Les solutions de remplacement de la testostérone classiques représentent des injections hebdomadaires de 100 mg ou moins
  • Pour les sportifs, ces solutions peuvent aller jusqu’à 200 mg hebdomadaire,
  • En mettant en place une routine optimale, il est possible d’atteindre naturellement 1200 ng/dL et donc avoir plus de testostérone que ceux qui ont recours à la TRT,
  • À partir de 300 ng/dL, on entre dans le territoire de l’utilisation de stéroïdes élevés,
  • 600 mg/dL représente la quantité minimale d’injection de testostérone que l’on retrouve chez les athlètes de bodybuilding professionnels. Certains d’entre eux peuvent aller jusqu’à 5000 mg par semaine, ce qui est extrêmement dangereux.

De plus en plus d’exemple montrent que les abus de stéroïdes peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la santé des utilisateurs.

Quels sont les effets de la testostérone en quantité anormale ?

Comme tout dans le corps humain, l’excès ou le manque de testostérone peut apporter son lot de complications.

Les Symptômes d’un Faible Taux de Testostérone

Certains hommes ont de faibles niveaux de testostérone. Cela peut provenir d’un trouble de l’hypophyse, du foie, des testicules ou d’une alimentation et d’un style de vie non adaptés. On définit le déficit de testostérone pour tout taux inférieur ou égal à 300 nanogrammes par décilitre (ng/dL). De tels niveaux sont souvent accompagnés des symptômes suivants :

  • Fatigue,
  • Faible Libido,
  • Masse Musculaire Réduite,
  • Endurance faible,
  • Irritabilité,
  • Dysfonction Érectile,
  • Dépression,
  • Perte de Pilosité (faciale et corporelle),
  • Déficite de la Concentration,
  • Déficit de la Mémoire,

Pour ne nommer que les plus fréquents.

Les Symptômes d’un Haut Taux de Testostérone

Les effets de niveaux élevés de testostérone ne seront généralement apparents qu’avec l’utilisation de produits d’origine synthétique. Les hommes ayant des niveaux de testostérone très élevés peuvent expérimenter certains symptômes comme :

  • Hypertrophie musculaire,
  • Acné (sur tout le corps),
  • Pilosité élevée,
  • Viscosité du sang élevée,
  • Hypertension,
  • Problèmes cardiaques,
  • Problèmes hépatiques,
  • Atrophie des testicules,
  • Infertilité,
  • Faible densité de spermatozoïdes,
  • Gonflement des membres inférieurs,
  • Gynécomastie,

Il est important de noter que prit individuellement, chacun de ces symptômes peuvent être liés à autre chose. Pour en avoir le cœur net, des test cliniques sont nécessaires afin d’évaluer correctement la situation.

Vous aurez également pût noter que le cancer de la prostate n’est pas listé comme symptôme d’un haut niveau de testostérone. Après des années de recherches sur le sujet, l’avis de la communauté scientifique commence à changer au vue des preuves avancées chez les hommes avec un haut taux de testostérone naturelle. Il semblerait même qu’au contraire, ce soit chez les individus avec un faible taux de testostérone que ce cancer serait le plus fréquent. Cependant, la science doit continuer à travailler pour éclaircir les tenants et aboutissants de cette condition.

Conclusion

La testostérone est une hormone qui rempli un rôle majeur autant pour les performances sportives que pour la santé de manière générale. Plusieurs paramètres de la vie quotidienne affectent la concentration de cette hormone dans le sang.

Afin de bénéficier des nombreux avantages qu’elle offre sans être impacté par les possibles inconvénients liés à un taux trop élevé, augmenter sa testostérone naturellement semble être le meilleur compromis.

Si vous souhaitez obtenir des informations complètes et un protocole adapté, notre ebook Comment Augmenter Sa Testostérone Naturellement est l’allié idéal pour atteindre votre objectif.

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